Un rêve

Publié le par jenevousaimeplus.over-blog.org

Dans une maison du rez-de-chaussée, par la fenêtre je vois des trains arriver, qui tirent des wagons du genre de ceux qui transportent des bêtes et des marchandises.On prépare une rafle, je le sais (et ceux qui sont mes ami(e)s aussi), mais on est confiants, on a prévu des planques, c'est pour au moins dans deux jours.

Je suis seule pour l'instant, et mon inquiétude est familière, je vois les trains mais j'y suis préparée. On frappe à la porte brutalement, je sais que c'est la Gestapo, même si ça ne s'appelle pas comme ça. Je pense d'abord à me cacher sous un radiateur, derrière des serviettes éponge, mais je me dis que je m'en sortirai mieux en affrontant la situation.

Deux hommes entrent, l'un deux gardera le silence. Avec l'autre je parle longtemps, je ne sais plus de quoi, il est hostile et odieux. C'est au moment où il voit les chaussures que j'ai aux pieds que l'atmosphère devient étouffante. J'ai de belles chaussures bleues, et il les veut. Il m'ordonne de les enlever parce qu'il veut les essayer. Elles lui vont (et c'est bizarre, parce que j'ai des petits pieds). Je veux échapper à ce qui me semble à ce moment-là la chose la plus affreuse qui puisse m'arriver. Alors je l'amadoue, en me faisant caressante "au moins, nous avons un point commun" (notre pointure) ; et, pire "toutes proportions gardées, et malgré la situation, je vous trouve vraiment sympathique" (il ne l'était pas du tout).

Je crois que de toute façon il a pris mes chaussures.

Au réveil j'avais la réponse à la question que nous posons tous de temps en temps. Oui, je suis lâche.

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